Avons-nous un rythme ?
Sommes-nous soumis à un rythme ?
Qui nous l’impose, qu’est ce qui nous l’impose ?
Ce rythme est-il biologique ou est-il en fonction de la frénésie de l’activisme quotidien ?
Et aujourd’hui, dans notre confinement qu’est ce qui nous donne le rythme ?
Nous n’avons pas de rdv, pas d’obligations, pas de travail, pas d’activités, de sorties, pas d’urgences… Alors ?
Est-ce que vous continuez de suivre le rythme de la semaine dernière ? heure de lever, heure de repas, heure de coucher, heure d’activités … ?
Moi, j’observe que j’ai oublié mon horloge murale, et que c’est mon horloge interne qui a pris les rênes.
Pour ce temps indéfini, manger à heures fixes, se coucher à heures fixes n’a plus de sens. Mon ventre gronde, je mange. Je suis fatiguée, je me couche. Quelle importance, l’heure qu’il est !!!
C’est le biologique qui reprend le dessus, ce n’est plus la société.
Prenez le temps de vous poser la question. D’observer aussi le temps que vous passez à regarder par la fenêtre, à déjeuner, dans la salle de bain, à lire à ne rien faire …
Reconnectez-vous avec vos besoins primaires, sans faire parce que c’est l’heure.
Le temps n’est plus compté, n’existe plus, … l’avez-vous remarqué ?
Il peut sembler long aussi, car moins occupé.
Et si le défi était là ? De trouver satisfaction dans ce temps à rallonge, sans début et sans fin, et de retrouver son propre rythme individuel ?
Je vous laisse méditer …
Hélène
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